La crise sanitaire a impacté tous les aspects de l’économie, l’immobilier ne fait pas exception. La conséquence de la crise se fait sentir au niveau du comportement des acquéreurs et du prix. Le secteur de l’immobilier a rencontré des hauts et des bas. Malgré cette situation, les acquéreurs sont toujours motivés. Quelles sont les leçons à tirer de la crise sanitaire ?

La confiance des acquéreurs tient bon malgré la crise

La crise sanitaire a profondément bouleversé le marché de l’immobilier. Cette période a été marquée par l’alternance de confinement et de déconfinement. Ces phénomènes ont participé à la fluctuation des prix sur le marché. Durant le premier confinement, le marché a rencontré une hausse inattendue au mois de mai 2020. Toutefois, cette dynamique est ralentie au mois de novembre avant de repartir à la hausse au mois de janvier 2021. Par ailleurs, la crise sanitaire confirme des tendances qui existaient avant les confinements. En effet, la pénurie de biens a été renforcée dès la fin du confinement. De même, le marché se trouve sur une tendance tendue. Malgré ce contexte, les études révèlent que 54 % des futurs acquéreurs considèrent l’immobilier dans l’Aude au dans un autre département comme une valeur sûre.

La moitié d’entre eux estime que la crise peut créer de nouvelles opportunités. Cette confiance se manifeste à travers un délai de vente plus court en 2020. 72 % des vendeurs maintiennent leur projet de vente de maison. Les vendeurs sont toujours confiants concernant la baisse du taux d’intérêt. Les acquéreurs se trouvent dans la même dynamique.

Les différentes interprétations de la hausse des prix de l’immobilier

L’augmentation du prix de l’immobilier est le phénomène le plus marquant de la pandémie. Il est sujet à plusieurs interprétations de la part des économistes. Certains observateurs voient cette hausse de manière optimiste. Selon les spécialistes, le prix de l’immobilier augmente lors des périodes de croissance. Ce prix peut aussi augmenter en période de récession. La crise a mis en évidence les mauvaises interprétations de la hausse des prix par les consommateurs. Ces derniers considèrent à tort la hausse comme un signe de la relance économique. Cette interprétation se traduit par la vague d’optimisme dans les achats et les ventes. L’enthousiasme des futurs acquéreurs impacte directement le prix de l’immobilier, ce qui renforce cette perspective. Les économistes considèrent cet optimisme comme le déclencheur du rétablissement du marché de l’immobilier.

Le changement de la perception du logement idéal

2019 est considéré comme l’année de tous les records en termes de transactions immobilières. Pourtant, un net recul est enregistré sur l’année suivante. Les institutions financières soumettent des critères de plus en plus exigeants. Malgré le grand bouleversement qui a accompagné la crise sanitaire, l’enthousiasme des Français demeure intact. Ils sont toujours nombreux à maintenir leur projet après le premier confinement. L’enfermement dans un espace exigu a engendré un mal-être généralisé, notamment chez les citadins. Ils ressentent le manque d’espace pendant les confinements. Ce mal-être a engendré de nouvelles attentes vis-à-vis du logement idéal. Nombreux sont ceux qui ne sont plus satisfaits de leur appartement ou studio. Le profil du bien recherché a changé entre les périodes de confinement. Avant la pandémie, 64 % des acquéreurs voulaient une maison ou villa. Ce chiffre est passé à 81 % après le confinement.

Pour les Français, une maison devient le logement idéal, puisqu’il possède un espace extérieur. Pour acquérir une demeure, les acquéreurs sont prêts à élargir leur champ de recherche. Cela se manifeste par le regain d’intérêt pour les villes moyennes et la campagne qui se trouvent à proximité des métropoles.

La résidence secondaire, un bien de plus en plus convoité

Les acquéreurs sont nombreux à vouloir une résidence secondaire. L’expérience du confinement a ravivé l’intérêt pour ce type de logement, surtout au niveau des cadres. Avant le confinement, avoir une résidence secondaire était considérée comme une charge financière pour leur propriétaire. Les cadres préfèrent passer leurs vacances dans des destinations exotiques. Durant la crise sanitaire, voyager n’a plus été plus possible. Une étude réalisée auprès des agences immobilières révèle que 25 % des Français désirent avoir une résidence secondaire. Ce sont surtout les jeunes cadres qui vivent en métropole dans leurs appartements qui désirent ce type de logement. Ces derniers ont envie d’échanger leur mode de vie urbain contre un mode vie proche de la nature.

La côte méditerranéenne séduit les futurs acquéreurs de maison secondaire. Cette région réunit tous les critères recherchés comme la mer, le soleil, la distance avec Paris en TGV ou la mer. Ces acquéreurs peuvent profiter du confinement pour voir des opportunités d’offre. Les investisseurs étrangers dans cette région ont en profités pour vendre leur bien. En effet, ils ne peuvent pas se rendre dans leurs résidences à cause du confinement, sans parler du coût d’entretien.